Les photos qui montrent des personnes en mouvement et légèrement floues dans des espaces contemporains, sont tirées sur un papier Fine Art (format 40 x 60 cm). Elles sont complétées par un travail en peinture sur le même support et sans collage.
Ces peintures sont inspirées de fragments de peintures du Quattrocento, qu’il s’agisse de ciels, de paysages ou de bâtiments (œuvres de Fra Angelico, Pierrro della Francesca, Paolo Ucello, Domenico Ghirlandajo, Masaccio, Giovanni Bellini, Filippo Lippi, Giovanni di Paolo…).
Pourquoi le Quattrocento ? Comme notre siècle, le Quinzième est un siècle d’importants bouleversements particulièrement en ce qui concerne les représentations du monde, l’importance des images et la place de l’homme dans ce monde.
Ce travail permet de confronter la perspective propre à la photographie avec l’espace perspectif développé au Quattrocento italien. On retrouve des lignes de fuite communes, l’association intérieur-extérieur dans un même espace narratif. L’association de plusieurs photos crée une tension narrative qui se développe dans la peinture.
Le texte n’a pas pour fonction d’épuiser l’image mais d’offrir une piste de lecture, une ouverture, un contrepoint, un lien entre les deux époques.